commune de béjaïa

commune de béjaïa

En effet selon une version il aurait été lapidé par les Bougiotes qui l'avaient accusé de vouloir les convertir au christianisme[61] quand d'autres versions affirment qu'il a simplement fait naufrage à son retour vers Majorque depuis Tunis[62]. C'est une ville en forte croissance démographique, dotée d'une interface portuaire et d'un secteur industriel dynamique ; mais l’insuffisance des politiques publiques urbaines font peser divers menaces sur la ville[116]. Le fort Abdelkader, face à la mer, est aussi un legs de la période berbère médiévale. Les Vandales font à leur tour leur entrée en Afrique du Nord, depuis l'Espagne, en 429. Bougie[6]), est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 220 km à l'est d'Alger. Le comte Théodose arrive avec des troupes d'Europe pour mater la révolte ; il vient difficilement à bout des insurgés[40]. Vue par les conquérants arabes omeyyades venus depuis Kairouan, les montagnes autour de Béjaïa sont surnommées el 'adua (« l'ennemie ») pour désigner la résistance opiniâtre dont elles sont le siège[42],[43]. La ville est prise par l'Espagnol Pedro Navarro en 1510 au sultan Abdelaziz. Cependant le diagnostic de ce patrimoine fait état de dégradations importantes, malgré sa valeur et son rôle potentiel dans le développement durable de la ville. Cet arabe bougiote, appelé tabğawit en kabyle, est pratiqué dans les quartiers les plus anciens de la haute ville (Karamane, Bab el Louz...) et attribué aux « grandes familles » de la ville. Cependant les Français ne parviennent pas à en conquérir les alentours[89]. Il existe une rivalité et des échanges intellectuels entre Tlemcen, la Zénète et Béjaïa, la Sanhadja[60]. La musique est en effet traditionnellement le domaine des lettrés, des cadis et cheikh de confréries, dans lesquelles l'initiation à cet art se faisait le plus souvent. C'est le cas de la citadelle zianide à El Kseur qui, bâtie par les assaillants, servait de place forte en vue de la conquête de Béjaïa alors aux mains des Hafsides[114]. En effet, onéreuse, elle était le privilège des seigneurs ou de l’exportation et fut localement concurrencée par les lampes à huile en argile[153]. Le port de la cité abrite la flotte du calife et celle des Hammadides dont il s’est emparé[68]. « Nous élus, de l’Assemblée populaire communale de […] Elle possède à cette époque des relations avec les marchands latins des trois principales cités de l'Italie médiévale : Pise, Gênes et Venise, les Andalous, puis les Catalans[20]. La ville est d'ailleurs surnommée la « Petite Mecque » dès le Moyen Âge par Ibn Arabi et tel que rapporté par Ibn Khaldoun (El Mekka Es-Saghira)[157]. Au Moyen Âge, des savants comme Raymond Lulle, Fibonacci et Ibn Khaldoun y étudient. La ville tire également ses ressources hydrauliques de l'arrière-pays montagneux et de diverses sources, comme celle de Toudja qui fut reliée dans l'Antiquité par un aqueduc à la ville antique (Saldae)[14]. Les hauteurs de Petite Kabylie abritent en outre la sittelle kabyle, espèce de passereau endémique qui n'a été découverte qu'en 1975, sur le mont Babor[33],[29]. En 1183, durant une période brève, les Beni Ghania (des restes de la dynastie Almoravides) s'emparent de Béjaïa avant que les Almohades n'en reprennent le contrôlé[67]. Les instruments traditionnellement utilisés sont le bendir, le tar, la mandoline et l'alto, complétés ultérieurement par le mandole et le banjo. Le chant kabyle puise son inspiration dans l'identité berbère de la ville, sa tradition poétique, et dans l'afflux d'une population originaire de l'arrière-pays. Le site de la ville de Béjaïa apparaît donc comme fragilisé par les aménagements, les activités humaines et surtout le manque de planification et les insuffisances de l'État et des collectivités (wilayas et communes). La ville de Béjaïa essaye aussi d'exploiter son littoral méditerranéen et son patrimoine historique pour développer une activité touristique, cependant la majorité des touristes sont des Algériens ou des immigrés originaires de la région[138]. Elle continue de tirer un certain prestige de ses mystiques religieux et de l'exportation du bois issu de l'arrière-pays. Par exemple, la ville n'est desservie que par des routes nationales, l’autoroute est en cours de réalisation et doit être progressivement livrée par tronçon à partir de la fin de l'année 2017[130]. La pluviométrie de la région peut aller de 800 mm à 1 200 mm, mais certaines sources locales tendent à s'épuiser du fait de l'augmentation de la demande[13]. L'activité corsaire se poursuit durant cette période, notamment avec celle de Jijel. La bourgeoisie de la ville joue alors le rôle d'intermédiaire entre les populations du Constantinois, elles-mêmes parfois intermédiaires des Sahariens, et la Méditerranée. L’État algérien a par ailleurs déjà inscrit des sites de la ville sur la liste du patrimoine national[105] : les restes de l'enceinte fortifiée de Bab Fouka (porte Fouka), le bordj Moussa, la casbah de Béjaïa, Bab el bhar (porte de la mer) ou Porte dorée, la citerne romaine et le cippe romain (pierre funéraire incrustée à une fontaine de la ville). Une partie de la culture bougiote est portée par un vieux dialecte citadin : l'arabe bougiote, d'origine médiévale. Elle est ainsi connue comme « la ville aux 99 saints » ; selon les traditions orales, les Kabyles affirment qu'il ne lui en manque qu'un pour égaler la Mecque[156]. Les éléments classés ne représentent que les périodes antique (classements coloniaux) et hammadide (classements post-coloniaux). La daïra de Béjaïa est une circonscription administrative algérienne située dans la wilaya de Béjaïa et la région de Petite Kabylie. Progressivement il va s'appliquer à la désignation de la cire qui était importée au Moyen Âge pour la fabrication des chandelles en Europe ; elles sont dès lors couramment désignées en français par le mot « bougie »[10]. La ville et sa région opposent une résistance farouche à la présence coloniale française ; d'ailleurs comme les Espagnols au XVIe siècle, les Français se contentent d'une occupation restreinte jusqu'en 1846. Le statut de sainteté de la ville s'est d'ailleurs effacé progressivement au cours des siècles, même si les visites des tombeaux des marabouts entretiennent cette mémoire[158]. Outre le fleuve Soummam qui répond suffisamment aux besoins agricoles dans les environs de la ville, Béjaïa est située dans la Kabylie maritime et bénéficie d'une pluviométrie assez favorable comparée au reste du pays. Les festivités se terminent par un jeu de baroud le jour suivant[146]. La sainte patronne de la ville est Yemma (qui signifie « maman ») Gouraya dont le mausolée est inclus dans le fort au sommet de la montagne du même nom[158]. Elle est prise par les Français en 1833. Les Hammadides attirent les lettrés de tous horizons et pratiquent une politique ouverte, sur l'Europe notamment. De plus l'influence punique est présente : les Carthaginois parcourent les côtes nord africaines pour commercer et implanter des comptoirs commerciaux appelés emporioe[37],[38]. Mais à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, Léon l'Africain et Al-Marini décrivent un prince de Béjaïa, séparé de celui de Tunis, avec une situation similaire à Constantine et Annaba, ce qui traduit un morcellement du territoire hafside[68]. Une hypothèse peu probable voudrait que le nom Béjaïa viendrait de cette époque du mot arabe بفاية (Baqâyâ : « les restes, les survivants ») car elle aurait servi de repli aux populations chrétiennes et juives de Constantine et Sétif. Sur 40 ans, s'étalant des années 1950 aux années 1990, la population et la surface de la ville ont été multipliées par 4. Les recettes sont le produit, par ordre d'importance, de la taxe sur l'activité professionnelle, sur la valeur ajoutée, l’impôt forfaitaire unique, et les taxes sur le foncier et l'assainissement. Mais ces deux ensembles sont renfermés sur eux-mêmes et se cherchent des capitales intérieures (Tizi-Ouzou, Akbou, Kherrata...) en se détournant du littoral. L'identité musicale de la ville est ainsi imbriquée : les musiciens sont formés aux chants kabyles lors de leur apprentissage du style andalou à Béjaïa et les musiciens kabyles s'appuient sur les instruments de la musique andalouse. D'autres empruntent des reliefs plus escarpés : la route nationale 12 (route de Tizi Ouzou), passant par la forêt de Yakouren et ses montagnes puis Azazga, Tizi-Ouzou jusqu'à Boumerdès, et la route nationale 75 (route de Batna), passant par Barbacha et les montagnes de Petite Kabylie pour déboucher à Sétif et rejoindre les Hauts-Plateaux jusqu'à Batna. C'est à cette époque que dans un Maghreb où les anciens États sont en déliquescence qu'apparaissent les frères Barberousse, corsaires grecs convertis à l'islam qui s'implantent dans la ville voisine de Jijel. Le Centre Universitaire, par sa présence, soutient le mouvement et il est programmé d'installer à Béjaïa l'institut de langue tamazight[96]. Le 8 mai 1945, la répression conduite par les forces coloniales françaises à Kherrata, où la marine de guerre est mise à contribution pour un bombardement naval des côtes de la région de Béjaïa, fait des milliers de victimes[93]. L’interconnexion, à Beni Mansour, avec la ligne Alger-Skikda, permet l’accès à l’ensemble du réseau ferroviaire algérien par des liaisons directes à la capitale algérienne, à l’ouest, et à Sétif, au sud-est. La crise du commerce au XIVe siècle tourne ensuite le port vers la course en Méditerranée[21],[20]. Il est généralement humide avec un léger changement de température saisonnier[12]. Read more at loopia.com/loopiadns ». Cité berbère modeste, elle devient une prestigieuse capitale sous les Hammadides au XIe siècle et un foyer religieux, commercial et savant de la Méditerranée. Le secteur historique de Béjaïa n'est toujours pas défini comme secteur sauvegardé du fait de l'imbrication d'une typologie coloniale dans le tissu de la médina. L'ouverture du champ politique a permis l’émergence de groupements, associations, manifestations artistiques et culturelles de tous types. Il faut donc remarquer que malgré le peu d'atouts naturels et l'enclavement de la ville, Béjaïa figure parmi les villes les plus dynamiques d'Algérie. Cette expansion rapide de la ville est également un défi sur le plan de l'urbanisme ; la ville a en effet du mal à s'assurer un hinterland du fait du relief. Il est finalement repoussé par le proconsul Dollabella[40]. En 1830, les Français se lancent à la conquête de l'Algérie. Elle compte actuellement plusieurs facultés : technologie, lettres, sciences humaines et sport, droit, sciences économiques, sciences de gestion et sciences commerciales, médecine, sciences exactes et sciences de la nature et de la vie[151]. La ville est adossée au mont du Gouraya situé dans une position nord-ouest. La ville de Béjaïa est reliée à Alger, Tizi Ouzou, Bouira, Sétif, Jijel et plusieurs localités kabyles par un important réseau routier. La ligne bénéficierait d'une quinzaine d'aller-retours quotidiens et devrait desservir les gares de la ligne Beni Mansour-Bejaia[18]. Dès le Ier siècle, la révolte de Takfarinas entraîne l'ensemble des populations numides de la région ; il investit la vallée de la Soummam, prend Tiklat et arrive jusqu'à Saldae. Elle est également dotée d'un aéroport international. Ces localités sont plus ou moins éloignées de la ville. La commune de Feraoune a récemment bénéficié de trois stades de proximité, une nouvelle annexe administrative (APC) et un bureau de poste. L'élévation d'une flotte corsaire est surveillée de près de peur de la voir concurrencer celle d'Alger ; la flotte d'Alger vient hiverner dans ses criques où elle est naturellement à l’abri. Cet ensemble de facteurs mine le développement de la ville et son potentiel. Comme toutes les villes d'Algérie, Béjaïa est desservie par le bouquet terrestre national ENTV, comprenant entre autres la Chaîne 4 en langue tamazight. L'université accueille 45 700 étudiants et 1 714 enseignants. L'exode des lettrés bougiotes au XVIe siècle, fuyant les Espagnols, déplace une partie de la riche tradition savante médiévale de Béjaïa vers les zaouïas ou timaamart de la région durant les « siècles obscurs » de la ville. Béjaïa devient rapidement un objectif stratégique ; les Barberousse évincent progressivement les Hafsides de Constantine et Annaba. Réputée en Europe pour la qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille — auxquelles elle a donné son nom : les bougies — Béjaïa a également joué un rôle important dans la diffusion en Occident des chiffres arabes et des savoirs mathématiques locaux. Les luttes opposant les partisans de l'arianisme à ceux du catholicisme affaiblissent la région tout entière ; les Byzantins y trouvent alors un prétexte et une occasion d'intervenir. Mohammad Ibn Toumert a prêché le retour aux sources de l'Islam à partir de Mellala, localité située à 10 km de Béjaïa. La ville ne peut plus servir de relais d'échange avec l'arrière-pays et Abou Bakr, le frère de Abdelaziz et sultan tente de reprendre la ville en 1512 à partir de sa nouvelle capitale, Constantine (reprenant le dispositif de siège zianide du XIVe siècle)[74]. À l'échelle micro-régionale, Béjaïa est le débouché d'une Algérie médiane, allant d'Alger à Skikda, déversoir des Hauts-Plateaux et port d'approvisionnement de 2 millions de personnes. Les principaux lieux de savoirs médiévaux sont la Grande Mosquée, Madinat al-`Ilm (la Cité des Sciences), la Khizana Sultaniya et l’institut Sidi Touati. Ils font de la ville un de leurs comptoirs qui se maintient grâce aux relations avec Pise et Gênes. De nombreuses stèles aux écritures berbères lybiques ou néo-puniques datant de la période numide et de la diffusion des influences puniques sont retrouvées dans la région. Ces contraintes topographiques font que, malgré son fort dynamisme, la ville voit une partie des échanges lui échapper sur ses aires d'influences est et ouest[7]. En effet, grande ville berbérophone, elle devient un des foyers de la revendication identitaire berbère. La structuration de la ville à des fins défensives par les Espagnols redessine la morphologie de la ville à partir du XVIe siècle : la Casbah est aménagée, le bordj Moussa est construit à proximité des ruines de l'ancien palais de l'étoile , et, sur la montagne du Gouraya, est aménagé un fort (bordj Gouraya), sur un ancien point d'observation à proximité d'un lieu de pèlerinage maraboutique consacré à Yemma Gouraya, une sainte locale[112]. Login to Loopia Customer zone and actualize your plan. Ibn Khaldoun sera d'ailleurs le chambellan (équivalent alors de Premier ministre) de l'administration indépendante d'un sultan hafside de Béjaïa, Abou Abdallah, en 1365[71]. La courbe démographique, irrégulière durant la période coloniale, commence à se stabiliser après l'indépendance pour suivre une courbe ascendante nette sous les effets conjugués d'un accroissement naturel et surtout du flux d'habitants provoqué par un exode rural massif[122]. Ce site portuaire, dans l'une des plus belles baies du littoral maghrébin et méditerranéen, est dominé à l'arrière-plan par les hautes montagnes du massif des Babors. Le découpage territorial en trois beyliks place la ville dans une position marginale. C'est alors une bourgade essentiellement peuplée d'Andalous quand la politique des Hammadides donne un essor décisif à la ville[47],[48]. Il semble établi qu'au Xe siècle, la ville est aux mains des berbères sanhadja, dont sont issues les dynasties ziride et hammadides qui régneront sur le Maghreb Central. Béjaïa et la vallée de la Soummam inférieure bénéficient d'un climat méditerranéen. La ville est vue comme capitale des régions occidentales du sultanat hafside de Tunis et « place-frontière » du sultanat. La ville exporte en effet cire d'abeille et peaux en quantité, des écorces tanniques pour le travail des cuirs (l'iscorzia di Bugiea est célèbre au XIVe siècle), de l'alun, des céréales, des raisins secs, de la laine et du coton de Biskra et M'sila, des métaux et de la poterie[54]. Lors de l'indépendance du pays, en 1962, elle retrouve un rôle culturel. Béjaïa dispose d'un aéroport international situé à 5 km au sud de la ville. Un train régional reliant spécifiquement Béjaïa à sa périphérie est également en service ; il a été conçu pour désenclaver l'est de la région. Ces derniers effectuent un grand siège de la ville en 1313. Our full-featured web hosting packages include everything you need to get started with your website, email, blog and online store. Elle devient un des principaux centre culturel et scientifique de la Méditerranée occidentale et une place commerciale importante pour l'Europe. L'histoire de la ville est liée à son rôle portuaire, connu dès l'Antiquité et notoirement étudié dès la période de la dynastie Hammadide (berbère médiévale) au XIe siècle. La ville possède un patrimoine musical riche, mêlant influences berbères et andalouses. En effet, la ville située au cœur de la Kabylie, indépendante du pouvoir d'Alger, est souvent assiégée lors de conflits insurrectionnels entre les diverses confédérations de la région. Après un intermède almohade, elle redevient la capitale d'une branche des Hafsides. Les caïds demandent aux marabouts de passer sous laânaya (protection) des troupes de Béjaïa jusqu'à Alger. Béjaïa est située à 220 km à l'est de la capitale Alger, à 93 km à l'est de Tizi Ouzou, à 81,5 km au nord-est de Bordj Bou Arréridj, à 70 km au nord-ouest de Sétif et à 61 km à l'ouest de Jijel[8],[Note 1]. La ville possède en quelque sorte un faible enracinement local ; les proximité rurales de la ville se limitent à 4 ou 5 communes[7]. Le rêve politique des Barberousse d'implanter leur capitale dans Béjaïa est abandonné ; la régence est déjà installée à Alger qui est un port fortifié et dans lequel de nombreux aménagements ont été effectués[81]. Les Espagnols se contentent de contrôler un périmètre formant une sorte de triangle compris entre Bordj Abdelkader, la Casbah et le Bordj Moussa. Les édifices cultuels judaïques du quartier Karamane, antérieurs à la colonisation, ne sont pas inventoriés ainsi que les découvertes archéologiques plus récentes. Auguste fonde également, à quelques kilomètres sur les rives de la Nasava (Soummam), Tubusuptus, les actuelles ruines de Tiklat. La vallée de la Soummam est également bordée en amont par des zones industrielles comme celles d'Akbou qui déversent des polluants chimiques dans le fleuve sans aucun contrôle public rigoureux. Ainsi, en 1991, le berbère est officiellement enseigné à l'université de Bejaïa et par la suite à l'école. D'autres écoles, comme l'école des sciences de gestion et d'informatique (ESGI), complètent l'offre de formation dans le supérieur. Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle est promue capitale du royaume vandale avant d'être islamisée au VIIIe siècle. La ville prend part à plusieurs soulèvements et insurrections, comme celle du chérif Boubaghla, et surtout la grande révolte du Cheikh El Mokrani et du Cheikh Aheddad en 1871. La ville garde son importance stratégique sous les Almohades ; elle devient une capitale provinciale[66]. Lors de la grande révolte de 1806, menée par le chérif Ben el Harche, la ville est assiégée sans succès[87]. L'urbanisation de la zone d'Ihadaden est la plus récente[48]. Un projet d’autoroute est en cours de réalisation pour désengorger la route de Béjaïa, axe principal entre la capitale et l'Est du pays, et permettre de relier la ville et son port, l'un des plus importants d'Algérie, à l’autoroute Est-Ouest algérienne[16]. Au Xe siècle, la ville n'est qu'un petit port de pêche. Les Barberousse n'atteindront jamais leur objectif de reprendre Béjaïa de leur vivant. Après un déclin progressif et relatif amorcé au XVe siècle (du fait notamment de reconfigurations dans le commerce mondial), Bejaïa conquise par les Espagnols en 1510 subit dès lors un net déclin qui se prolongera avec la reconquête par la régence d'Alger en 1555. L'esprit de l'inquisition influence la politique espagnole locale, les Juifs sont chassés de la ville et les élites citadines, dont les lettrés, fuient. Les anciennes possessions de Béjaïa sont morcelées, ce qui entrave la reconquête de la ville. The icon links to further information about a selected division including its population structure (gender, age … Ce savoir-faire se perd au cours du temps, même si une poignée d'artisans et de familles le maintiennent toutefois[155]. Bougie sera la forme française de cette transcription du nom arabe. Office national des statistiques algérien, Agence Nationale d'Intermediation et de Régulation Foncière, Office national des statistiques algérien. Béjaïa is the largest principally Kabyle-speaking city in the Kabylia region of Algeria. Elle est éclipsée, à l’échelle du Maghreb Central, par Alger siège du pouvoir politique et de la marine. Au IVe siècle, dans les montagnes voisines de Saldae, Firmus rassemble les « Quinquegentiens » (actuelles tribus kabyles du Djurdjura) et les mène contre les Romains. La hyène rayée, la belette, le renard roux, le lièvre brun et le hérisson d'Algérie sont signalés dans le parc de Taza ; le lapin de garenne à Taza et Gouraya. En Kabylie, El Abbès le fils du sultan de Béjaïa fonde sa principauté autour de la Kalâa des Béni Abbès emmenant une partie des élites de la ville ; sur la rive ouest de la Soummam il est concurrencé par Belkadi, descendant du juriste bougiote Al Ghobrini qui fonde le sultanat de Koukou. Il a d'abord été dénommé « aéroport de Béjaïa - Soummam » entre 1982 et 1999, du nom du fleuve Soummam qui se jette dans la Méditerranée à proximité de Béjaïa. Elle possède une gare routière. La région a fait partie du royaume de Numidie. La ville abrite également l'école technique de formation et d’instruction maritimes de Bejaia (EFTIM), sous l'égide du ministère des Transports, qui succède en 1989 à l'école de formation technique de pêcheurs (EFTP), elle-même héritière, en 1970, de l’école des mousses qui est l'instituion historique qui formait les marins à Béjaïa[152]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Le juriste Al Ghobrini (1246-1314), qadi de la ville, décrit les savants de Béjaïa comme « princes de la science », parmi lesquels Sidi Boumedienne, Abd al-Haq al-Isbili, al-Qurashi et Abu Tamim Ben Gebara. Au niveau national, c'est aussi le siège d'entreprises agroalimentaires exportatrices comme Ifri et de groupes industriels comme Cevital[137]. La patrimonialisation sélective d'éléments précis et triés a pour conséquence une mise à l'écart de pans entiers du patrimoine local[109]. Le printemps berbère de 1980 voit la ville revendiquer son identité berbère. Il s'accompagne d'une urbanisation extensive et de plus en plus anarchique des environs, comme la plaine du Lekhmis. Elle perd substantiellement sa culture savante ; ses grands établissements d'enseignement ne sont plus, ses grandes personnalités scientifiques n'y sont plus (partis en d'autres grandes cités du Maghreb et du Proche-Orient) ; seule subsiste l'institution théologique décentralisée des zaouïas. Cependant plusieurs faiblesses comme le manque d'investissements extérieurs, le manque de circuits pour favoriser l'exportation des productions locales (hors hydrocarbures) et l'absence d'un urbanisme cohérent entravent la croissance économique de la ville. Ce secteur ne manque cependant pas d'édifices ou de vestiges, antiques (notamment sur le plan archéologique) ou médiévaux ; les quartiers d'Acherchour, de Karamane et Bab El Louz possèdent encore des maisons mauresques. Il comporte une grande prière le 27e jour de ce mois, qui est restée très populaire avant de tomber en désuétude au XXe siècle. La ville est d'ailleurs le lieu d'un pèlerinage au mois de ramadan qui attire des populations du Maghreb. La ville de Béjaïa et sa wilaya ne comptent que 17 sites classés ; ce qui est insignifiant au regard de l’immensité du patrimoine de la ville[106]. La ville est un nœud important pour la Kabylie ; elle sert d'interface entre la mer et la région, et au-delà, pour les Hauts Plateaux. Béjaïa, passée sous le contrôle de la tribu des Mezzaïa après la chute du dey d'Alger, subit plusieurs incidents impliquant des navires français et anglais. La ville possède aussi des lycées, comme le lycée Sidi Ahmed Stambouli. Mais faute d'entretien, de prise de conscience publique et de classement, l'introduction de matériaux non authentiques (béton, brique...) menace ce patrimoine[98]. Selon Ibn Khaldoun, le nom de Béjaïa serait plutôt issu de celui de la tribu qui habitait la ville : les « Bedjaïa »[44],[45]. Les températures moyennes sont globalement douces et varient de 11,1 °C en hiver à 24,5 °C en été. Le taux d'instruction dans l'enseignement supérieur est de 11,2 % (des plus de six ans). La ville de Béjaia tire aussi profit de la production agricole de la région de Kabylie en ayant un rôle de marché local, voire d'exportatrice de denrées alimentaires, avec l'oléiculture, la production de figues, de sucre et l'apiculture[134],[135] ; le port possède même un couloir d'exportation pour les dattes sahariennes[136]. Cependant les infrastructures restent insuffisantes et le développement de la ville en est tributaire. Cette culture musicale et sa transmission seraient un héritage de la tradition savante médiévale de la ville et de l'afflux d'Andalous et de Morisques durant cette période[139]. Béjaïa est un pôle universitaire important ; la ville est dotée d'une université baptisée du nom d'Abderrahmane Mira, un martyr de la guerre d'Algérie. Sur la période 1998-2008, le taux d'accroissement de la population est de 1,7, et le recensement de 2008 dénombre 177 988 habitants selon l'Office national des statistiques. Au début, l'expédition est dirigée contre Alger. L'estimation de la population à cette époque est estimée à 100 000 habitants par Al Idrissi. La ville sert d'ailleurs de débouché à l'artisanat de Kabylie (poterie, vannerie, produits dérivés de l'agriculture locale...) [153]. Les informations sur cette époque sont éparses, ou contradictoires ; il semble que la ville ait été conquise relativement tard, vers l'an 708. Le tout est enrichi du patrimoine des musiques locales, notamment kabyle berbérophone[140]. La ville de Béjaïa bénéficie également d'une activité de port de pêche, c'est un des secteurs qui est amené à se développer dans le futur[133]. A Oued Ghir, près de Béjaïa, l’Association des vétérans de la commune (ASOG) a choisi de réunir le public de la commune lors d’un tournoi de football inter-quartiers et de mettre de l’ambiance à l’occasion de ce nouvel an, avec Mais leur rudesse provoque la fuite de la population locale, et des conflits avec les Berbères des alentours. La flotte hammadide joue un rôle important en Méditerranée occidentale ; elle freine les avancées européennes, notamment celles des Normands de Sicile au XIIe siècle. Plusieurs hypothèses portées par les traditions locales expliquent cet état : la ville aurait connu 7 tremblements de terre ou encore un nombre similaire d'attaques ennemies[46]. La population autochtone de la ville est composée essentiellement de Berbères venus de l'arrière-pays kabyle et de la forte communauté de réfugiés andalous. Les eaux adjacentes au parc de Taza incluent le « banc des Kabyles », classé « aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne » (ASPIM) par la convention de Barcelone. Elle possède, en partie, et depuis le Moyen Âge, un dialecte arabe spécifique : l'arabe bougiote, qui est pratiqué notamment dans la haute ville[150]. Depuis 2010, la ville voisine de Toudja abrite un musée de l'eau consacré aux techniques d'acheminement de l'eau, notamment à l'époque romaine. L’État algérien a investi au cours des années 1970 dans le pôle industriel de la ville avec des unités de production dynamiques[96]. La ville, dotée d'un caïd turc, est vue surtout comme une cité possiblement concurrente d'Alger et encerclée de montagnes hostiles[83]. L'afflux des ruraux accentue le caractère berbère, et berbérophone de la ville en marginalisant numériquement la vieille population citadine au dialecte arabisé[Note 7]. Au lendemain de l'indépendance, les développements se font dans la continuité des plans d'urbanisation coloniale et ils conservent les mêmes les mêmes axes[101]. Elle est le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa et de la daïra de Béjaïa, en Kabylie. Le taux de chômage officiel à l'échelle de la wilaya est de 12 % en 2012[131]. Béjaïa - Mine de zinc et de plomb de Tala Hamza: WMZ appelle les citoyens au dialogue WMZ appelle à établir «un climat relationnel transparent avec la communauté de la région», suite à ce que la société désigne comme «une Selon les versions, l'inspiration de la suite de Fibonnacci serait due à l'observation des apiculteurs et la reproduction des abeilles de la région ou à un problème mathématique local concernant la reproduction des lapins qu'il décrit dans son ouvrage Liber abaci[63],[53]. Cette offre patrimoniale diversifiée et non valorisée, pourrait être moteur d'emplois et de revenus en mettant en avant son potentiel culturel et touristique. Le calife Abd el Mumin nomme un membre de sa propre famille comme gouverneur de la ville[67], preuve de son importance stratégique. Parallèlement à la construction de cités étatiques, des constructions privées gagnent, de manière anarchique, du terrain sur la plaine.

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